Rétrospective

La société a 25 d’existence cette année. Elle a été créée en 1995 après plusieurs années d’exercice en tant que société de fait, nous pouvons donc aussi fêter les 30 ans de la livraison de notre premier bâtiment professionnel, pour Rhône-Poulenc, un bâtiment d’accueil de l’usine de Saint Fons.
Cette rétrospective montre la continuité d’un travail de création au service des usagers, des habitants, avec un soucis de la mise en œuvre, une sincérité des matériaux et une exigence entre l’usage et la forme.

Rhône Poulenc Saint-Fons (Rhône)
Aménagement d’une salle de conférences et réunions

Maîtrise d’ouvrage : Rhône Poulenc
Mission : MOP de base et OPC
Surface : 720 m²
Budget : 1 600 000 F HT.
Livraison : 1991
Équipe de maîtrise d’œuvre : Cornillat & Lévy
Cette réalisation fait partie de l’usine Rhône-Poulenc installée au 1er étage d’un bâtiment ancien, elle comprend un vaste hall d’entrée, une salle de conférence, une salle de restaurant, et 4 petites salles de réunion. Elle sert à l’accueil de groupes de visiteurs, et aux réunions restreintes du personnel. Le projet devait offrir aux premiers une image valorisante du groupe Rhône-Poulenc, et au second un cadre de travail tranquille.
La première partie des locaux revêt donc un caractère démonstratif. Le hall est une sorte de place publique délimitée par une cloison incurvée en verre et métal de belle envergure qui guide le visiteur depuis l’entrée jusqu’au panorama ouvert sur l’usine, dans l’angle nord-ouest ; les salles de conférences et de restaurant donnent sur cette place.
Un couloir apparaît ensuite ; rythmé de forts poteaux, il conduit à la seconde partie des locaux, à savoir les salles de réunion, qui apparaissent comme des espaces retirés.
L’effet décoratif est est basé sur la combinaison de matériaux simples voire rustiques (blocs d’agglos bruts, plafond en panneaux striés, carrelage et moquette unis au sol) et d’éléments au design soigné conçus pour l’occasion (menuiseries et luminaire d’acier laqué, mobilier en bois stratifié…) Le hall et les circulations sont dans les tons de gris, avec des lumières froides, les salles de conférence et de réunion présentent au contraire des harmonies de couleurs vives et des lumières de couleurs chaudes.
Cette réalisation fait partie de l’usine Rhône-Poulenc installée au

Rhône Poulenc Saint-Fons (Rhône)
Construction d’un bâtiment d’accueil et logistique

Maîtrise d’ouvrage : Rhône Poulenc
Mission : MOP de base et OPC
Surface : 385 m²
Budget : 1 700 000 F HT.
Livraison : 1991
Équipe de maîtrise d’œuvre : Cornillat & Lévy
Ce bâtiment, situé à l’entrée d’une importante usine du groupe Rhône Poulenc, abrite le poste de garde et le service « logistique », qui accueillent respectivement les visiteurs et les marchandises. Dans ce décor industriel brutal et hétéroclite, il propose un ton nouveau fait de souplesse et d’agrément.
Les formes, loin du rationnel orthogonal, sont découpées, surprenantes ; les lieux de travail sont imbriqués en blocs différenciés autour des espaces de détente et de circulation ; les droites et les courbes, les rondeurs et les creux alternent ; il en résulte une architecture douce, mouvante, à l’opposé d’une démonstration de force. À l’intérieur règne la décentralisation ; chaque bloc, correspondant à une fonction (poste de garde, accueil, gestion, contrôle…) avec sa forme spécifique, a sa personnalité.
Les matériaux et équipements utilisés, dans leur mise en œuvre et leur combinaison, sont inédits en ces lieux : bardage horizontal (à l’extérieur) et maçonnerie d’agglo brut (à l’intérieur) pour les blocs, murs rideaux et couvertures de zinc prépatiné pour les espaces de détente et de circulation, menuiseries PVC blanches munies de stores microperformés, luminaires au design raffiné… L’ensemble se veut élégant et mesuré.
Ce bâtiment, situé à l’entrée d’une importante usine du

Meyssol SA Mornand (Rhône)
Construction d’une usine de production de détergents

Maîtrise d’ouvrage : Laboratoires Meyssol SA
Mission : MOP de base et OPC
Surface : 1 450 m²
Budget : 3 795 000 F HT.
Livraison : 1992
Équipe de maîtrise d’œuvre : Cornillat & Lévy
Meyssol SA, fabricant de produits liquides d’entretien pour collectivités, souhaitait s’installer dans des bâtiments neufs afin de gagner en surface, en fonctionnalité, en ambiance interne et en image de marque. Le projet a tenté d’incarner cette volonté de progrès.
L’atelier a ainsi été conçu dans un souci de mettre en évidence par l’architecture les phases successives du processus industriel. Par exemple, la fabrication proprement dite, qui consiste à mélanger dans des cuves les matières premières, est facilitée par la rupture de niveau présente dans cette zone (remplissage par le haut, vidange par le bas).
Les bureaux, en revanche, rompent avec cette rationalité technique ; ils adoptent une forme tendue d’arc de cercle qui engendre des espaces intérieurs originaux. Les différents locaux, vitrés, sont regroupés autour d’une circulation convexe et de deux halls.
Vu de l’extérieur, le bâtiment illustre la personnalité de Meyssol. La courbe des bureaux semble s’encastrer dans le rectangle de l’atelier, créant un jeu géométrique dynamique qui symbolise l’esprit d’innovation ; les couleurs de bardage, jaune vif et gris métallisé, au contraste percutant, sont celles du logo ; le caractère soigné des détails de mise en œuvre reflète la qualité des prestations de l’entreprise.
Meyssol SA, fabricant de produits liquides d’entretien pour collectivités,

Station électrique La Duchère (Rhône)
Construction d’un poste de transformation électrique

Maîtrise d’ouvrage : Sytral
Mission : Permis de construire / DCE et suivi des travaux pour les éléments architecturaux
Surface :100 m²
Budget : 1 000 000 F HT.
Livraison : 1997
Équipe de maîtrise d’œuvre : Cornillat & Lévy, Hélène Duhoo et Christian Charignon architectes
L’enjeu était de parvenir à insérer un édifice généralement ingrat – une sous station électrique – dans un site déjà bien organisé, comprenant la chaufferie de la Duchère et un vaste espace vert avec de nombreux arbres.
Notre choix, devant cette situation, a été de retenir pour le nouveau bâtiment une implantation qui soit en parfaite continuité avec la chaufferie, afin de lui conférer d’emblée discrétion et et légitimité et d’éviter de terrasser dans la butte centrale de l’espace vert. Le site, après travaux, ne paraît ainsi guère modifié, alors qu’une autre implantation serait apparue comme un bouleversement.
Cette volonté de discrétion ne nous a cependant pas empêché de mettre en œuvre , en contrepoint, des éléments de finition architecturale d’aspect non conventionnel : les deux façades visibles ont reçu l’une un bardage constitué de grandes et épaisses tôles d’acier (2000x1800x5 mm), l’autre un bardage concave puis convexe composé de lames horizontales de red cedar. Les talus ont été reformés et engazonnés avec soin, et de nouveaux arbres plantés en bosquets.
L’enjeu était de parvenir à insérer un édifice généralement ingrat

Société Sedat Irigny (Rhône)
Réhabilitation d’un bâtiment administratif

  • Photo Pierre Plattier
Maîtrise d’ouvrage : Sedat
Mission : MOP de base et OPC
Surface : 200 m² de façaces et 150 m² d’espaces verts
Budget : 520 000 F HT.
Livraison : 1997
Équipe de maîtrise d’œuvre : Cornillat & Lévy
L’ancienne façade du bâtiment administratif datait d’environ 30 ans et posait des problèmes d’étanchéité à l’eau. Elle était constituée de panneaux sandwich posés entre une charpente métallique. Les collages entre l’ossature bois et les plaques des panneaux cédaient.
Le directeur de l’entreprise souhaitait profiter de la restauration de la façade pour améliorer l’image de son entreprise. Celle-ci fabrique des produits pour l’écoulement des liquides médicaux et évolue dans un environnement de haute technicité. Les consignes qui nous avaient été données pour la nouvelle façade étaient : technicité, rigueur et économie. Pour répondre à ce dernier souci, nous avons été obligés de conserver les menuiseries existantes et avons par là choisi de travailler sur l’épaisseur de la façade, sur les différentes peaux, afin de mettre les vieilles menuiseries dans l’ombre. L’ossature du bâtiment était mixte, acier et bois ; nous le montrons sur la nouvelle façade par des panneaux de contreplaqué marine. Le bois a aussi permis de réchauffer les couleurs retenues pour le bardage, ces couleurs étant celles de l’identité graphique de EDAT (gris et bleu). Nous avons profité de cette restauration pour mettre en valeur l’entrée avec un grand signal bleu.
L’ancienne façade a été déposée. Les plaques en fibrociment qui contenaient de l’amiante ont été évacuées conformément à la législation.
L’ancienne façade du bâtiment administratif datait d’environ

Place Jules Granclément Villeurbanne (Rhône)
Aménagement de la place et parcours de l’autobus

Maîtrise d’ouvrage : Courly/Sytral
Mission : MOP de base
Budget : 6 623 000 F HT.
Livraison : décembre 1995
Équipe de maîtrise d’œuvre : Cornillat & Lévy, Hélène Duhoo et Christian Charignon architectes
Ce projet s’inscrivait dans le projet global de transformation de la ligne 1 d’autobus (Saint-Paul / Laurent Bonnevay) soutenu à l’époque par Sytral et la Courly. Il s’agissait de rendre plus attractif le transport collectif, non seulement par des améliorations fonctionnelles de l’infrastructure de transport elle-même (couloir, arrêts) mais aussi par la revalorisation voire la création d’espaces publics de qualité le long de la ligne. Plusieurs ont ainsi guidé notre action dans le cas de la place Grandclément.
Les conditions de circulation des autobus ont été améliorées aux abords de la place par la création de couloirs réservés surélevés et dotés d’un revêtement spécifique. L’arrêt est passé du stade de simple poteau planté sur un trottoir à celui d’un véritable aménagé et composé, bien relié à l’esplanade supérieure par le grand escalier circulaires nouvellement créé, et offrant ainsi aux usagers un vrai confort d’attente.
Enfin et surtout, de nouveaux espaces piétonniers, enfin, ont été gagnés sur la surface auparavant dévolue à la voiture; le recalibrage au plus juste de la voirie, la création d’une « place basse », et d’un second grand escalier, la réfection d’une station de taxis, la plantation de 14 arbres, le soin apporté aux matériaux et à la mise en œuvre (dalles de granit, asphalte grenaillé, éléments calepinés de béton préfabriqués, rampes d’acier inox, etc…) ont donné une nouvelle envergure et un nouvel ordre au site.
Ce projet s’inscrivait dans le projet global de transformation de la

Place Albert Thomas Villeurbanne (Rhône)
Aménagement de la place et parcours de l’autobus

Maîtrise d’ouvrage : Courly/Sytral
Mission : MOP de base
Budget : 3 688 000 F HT.
Livraison : novembre 1995
Équipe de maîtrise d’œuvre : Cornillat & Lévy, Hélène Duhoo et Christian Charignon architectes
Comme celui de la place Grandclément, ce projet faisait partie du projet global de transformation de la ligne 1 d’autobus (Saint-Paul / Laurent Bonnevay) soutenu à l’époque par Sytral et la Courly. Il s’agissait de rendre plus attractif le transport collectif, non seulement par des améliorations fonctionnelles de l’infrastructure de transport elle-même (couloir, arrêts) mais aussi par la revalorisation voire la création d’espaces publics de qualité le long de la ligne.
La circulation des bus a été facilitée par la création d’un couloir réservé, avec revêtement spécifique et surélévation. Le trottoir étant vaste, une aire d’arrêt a trouvé aisément sa place et est devenue le point d’articulation entre deux espaces publics aménagés à cette occasion : la place Albert Thomas elle-même et la place de la Convention. Le projet a magnifié le caractère circulaire de la première, auparavant peu affirmé, grâce au recentrage de la sculpture centrale (le »totem »), à la réalisation d’une circulation piétonne périphérique en granit blanc et pierre bleue du Henault, à la disposition d’arbres et arbustes; elle acquiert ainsi une allure plus monumentale. La seconde, triangulaire, revêtue d’asphalte grenaillé et de granit incrusté, plantée de deux alignements d’arbres, apparaît comme un espace complémentaire, une respiration bienvenue le long du cours Léon Tolstoï, dont le caractère linéaire est cependant souligné.
Comme celui de la place Grandclément, ce projet faisait partie

Sytral Lyon (Rhône)
Conception d’une ligne fluviale « Gerland/Cité internationale »

Maîtrise d’ouvrage : Sytral
Budget : 46/84 000 000 F HT.
Étude : janvier 1992
Équipe de maîtrise d’œuvre : Cornillat & Lévy et Christian Charignon architecte
Ce projet vise, parmi d’autres opérations d’aménagement, à reconquérir le Rhône, quarante ans après sa dévolution aux voitures et la disparition des derniers bateaux à passagers. L’idée force est que la relance d’une activité vraiment utilitaire, et non seulement de loisir, permettra la revalorisation du fleuve, tant sur le plan architectural que sur le plan social.
La ligne fluviale se veut d’abord un vrai transport en commun populaire, avec 5 stations choisies pour leur importance stratégique. C’est un mode de transport confortable, rapide (2 fois plus que le bus sur les liaisons proposées), d’accès facile, peu coûteux, parfaitement relié à l’ensemble du réseau de transport en commun.
Ce « batobus » est ensuite et surtout une opération urbanistique et architecturale, dont les éléments -stations fluviales et bateaux- attirent l’attention du public. Les stations deviennent de véritables pôles d’animation des berges ; vastes et légers planchers flottants faits d’acier, de verre et de bois, elles composent une harmonie inédite avec les perrés et les bas-ports dont elles restituent l’aspect linéaire, elles sont l’expression d’un nouveau milieu à découvrir entre terre et eau, elles créent un nouveau motif, à l’égal des motifs traditionnels : rampes, escaliers, péniches… Les bateaux, quant à eux, sont des catamarans rapides, très vitrés ; ils assurent le spectacle par leurs vives évolutions.
Ce projet vise, parmi d’autres opérations d’aménagement,

Halte fluviale Givors (Rhône)
Construction d’un accès bateaux

  • Photo Jacques Del Pino
Maîtrise d’ouvrage : Communauté urbaine de Lyon
Budget : 1 100 000 F HT.
Étude : 2003
Équipe de maîtrise d’œuvre : Cornillat & Lévy
Nous avons proposé que l’équipement soit utilisé comme halte et comme port pour obtenir un lieu animé en été comme en hiver.
L’idée d’une ré-appropriation du fleuve passe par une idée partagée par le plus grand nombre : ceci a guidé notre action. l’équipement donne pour cette raison une place importante au port de barques (appropriation plus facile par un public modeste. Nous espérons ainsi que le port ne restera pas étranger à la population des quartiers avoisinants. C’est aussi pour cette raison que nous avons proposé en option « d’agrandir » le port sur le parc voisin, de telle manière que même ceux qui ne sont pas propriétaires d’une barque, d’un bateau, puissent s’étendre sur une pelouse au bord de l’eau au soleil et regarder les activités du port.
Le programme de la tranche additionnelle décrivait un bâtiment relais avec une activité de réparation de bateaux, activité qui restait à préciser. Nous avons proposé de remplacer le projet de bâtiment par une péniche. En effet les terrains disponibles à proximité du port sont inondables à l’exception du quai haut ; la construction d’un bâtiment à cet endroit ne nous semblait pas opportune car il entrainerait une fermeture des continuités visuelles et piétonnes.
La péniche regrouperait les fonctions de quai d’accueil de capitainerie, de toilettes et de gardiennage. Un logement de fonction permettrait à un salarié d’être sur place.
Nous avons proposé que l’équipement soit utilisé comme halte

Halte fluviale Curis-au-Mont-d’Or (Rhône)
Construction d’un accès bateaux et aménagement du site

Maîtrise d’ouvrage : Communauté urbaine de Lyon
Livraison : 1999
Équipe de maîtrise d’œuvre : Cornillat & Lévy
Le projet consiste à aménager une halte fluviale en bordure de Saône sur la commune de Curis-au-Mont-d’Or. Le projet essaie de tirer un parti maximum d’un site qu’on pourrait juger de prime abord ingrat (proximité immédiate de la route départementale 51 aux allures de nationale et de la voie ferrée sur un talus abrupt). Les principes qui ont guidé la conception de l’aménagement de la halte et de la RD sont les suivants :
– repousser la RD le plus loin possible au sud
– créer des écrans plantés en longs alignements rectilignes
– penser cette halte fluviale, dès maintenant, comme un maillon des futurs chemin piéton et piste cyclable des bords de Saône
– préserver le plus grand nombre possible d’arbres et mettre en valeur les deux magnifiques platanes existants
– implanter les équipements, escalier, ponton et rampe de mise à l’eau, comme une série de motifs rythmés.
L’ambiance générale de l’équipement est un équilibre entre l’architecture savante et orthogonale de la grande villa mitoyenne et l’atmosphère naturelle des bords de Saône.
Le projet consiste à aménager une halte fluviale en

Musée-atelier Maxime Descombin Mâcon (Saône et Loire)
Construction d’un musée intégrant l’atelier de l’artiste

Maîtrise d’ouvrage : Ville de Mâcon
Surface : 700 m²
Budget : 6 000 000 F HT
Avancement : Proposé en 1998
Équipe de maîtrise d’œuvre : Cornillat & Lévy, François Seigneur architecte, mandataire
Suite au don à la ville de Mâcon par le sculpteur Maxime Descombin du contenu de son atelier (maquettes, œuvres…) celle-ci a décidé la construction d’un musée dédié à l’artiste, qui intègre l’atelier existant.
Le projet ci-après, dans ce contexte, est d’abord une proposition plastique, poétique, philosophique. Ainsi le bâtiment, à simple toiture à deux pans, se présente comme l’extension naturelle, homothétique, de l’atelier actuel (un modeste cabanon en bois), faisant ainsi de celui-ci la source désignée de l’œuvre ; ses deux enveloppes emboitées (en bardage d’acier à l’extérieur, en panneau de bois à l’intérieur) dont les jours se juxtaposent plus ou moins, évoquent un thème de recherche à Descombin ; l’enveloppe extérieure bosselée, gondolée, suivant le terrain au plus près, et contrastant avec l’enveloppe intérieure rectiligne et parfaite, suggère le passage de l’ébauche à l’œuvre finie ; l’assemblage rugueux de tronçons de métal rappelle les techniques industrielles adoptées par le sculpteur ; l’intérieur du musée, nu, cloisonné de blanc, d’un seul tenant, veut retrouver cet idéal de sobriété, de partage spontané, d’ouverture d’esprit que revendique l’autodidacte Descombin…
Surtout, ce bâtiment, consacré à un auteur reconnu de l’art contemporain, se veut – en toute décontraction – le témoin non timorée d’un certain esprit de recherche et de transformation des choses.
Suite au don à la ville de Mâcon par le sculpteur Maxime Descombin

Ferme Bressane Flurieux (Ain)
Réhabilitation et aménagement

Maîtrise d’ouvrage : privée
Mission : de base
Surface : 165m²
Budget : 407 000 F HT.
Livraison : 1984
Équipe de maîtrise d’œuvre : Cornillat & Lévy et Christian Charignon architecte
Cette réhabilitation d’une ferme bressane, destinée dorénavant à servir de résidence quasiment citadine, joue sur l’opposition entre respect du caractère traditionnel et historique de la maison et expression contemporaine des exigences de la vie moderne. L’aspect rustique de la bâtisse a été conservé lors de la restauration grâce à l’utilisation de matériaux bruts et rugueux, tels la brique, le bois, le crépi ; mais sa nouvelle fonction transparaît dans la répartition et la superficie des percements à l’ouest, dans la suppression de nombreuses cloisons, dans la disposition centrale du coin cheminée.
Par souci de qualité, tous les détails ont été pensés, dessinés, réalisés en collaboration avec des artisans. Plotets de béton, plotets de terre cuite, enduit lissé, bois, acier, créent la texture et la couleur du vaste volume de la pièce à vivre ; les locaux de service, quant à eux, ont été conçus dans un strict esprit de rentabilité de l’espace.
Cette réhabilitation d’une ferme bressane, destinée dorénavant à

Maison 1900 Lyon (Rhône)
Réhabilitation et aménagement d’un appartement sur deux étages

  • Photos : Pierre Plattier
Maîtrise d’ouvrage : privée
Mission : de base
Surface : 170m²
Budget : 500 000 F HT.
Livraison : 1996
Équipe de maîtrise d’œuvre : Cornillat & Lévy
Il s’agissait de créer, dans une vaste maison datant de 1900 et modifiée deux fois, un duplex aux 1er et 2e étage, le rez-de -chaussée étant occupé par un logement séparé.
Le projet, dans ce cadre hétérogène, mise entre autres sur la valorisation spectaculaire des points forts que sont la cage d’escalier et la terrasse extérieure existante.
La cage d’escalier devait rester partie commune du rez-de-chaussée au 1 étage, au-delà devenir partie intégrante du duplex ; et il fallait d’autre part indiquer au visiteur l’importance du 2 étage, où se trouvent les pièces principales et la terrasse. Cette double difficulté a été résolue au moyen d’une « demi-lune » en acier laqué blanc et plexiglas, suspendue dans le vide, qui assure le cloisonnement nécessaire et dont la courbe, dynamique et surprenante, entraine d’un coup au 2 étage en « sautant » le premier. L’intérêt de la terrasse a quant à lui été décuplé par la création d’une large baie qui fait entrer la verdure et la lumière dans le séjour, et dont le linteau d’acier laqué rappelle par son aspect la demi-lune. Cette baie, visible au sortir de l’escalier, constitue un second événement qui vient relayer à point nommé l’effet de surprise de la demi-lune.
Il s’agissait de créer, dans une vaste maison datant de 1900

Appartement Lyon (Rhône)
Réhabilitation et aménagement d’un appartement

  • Photo Pierre Plattier
Maîtrise d’ouvrage : privée
Mission : MOP de base et OPC
Surface : 127m²
Budget : 268 300 F HT.
Livraison : 1999
Équipe de maîtrise d’œuvre : Cornillat & Lévy
L’architecture de cet appartement est résolument contemporaine. Après un travail de nettoyage où seuls les éléments architecturaux de grande qualité ont été conservés (cheminée du XVIIe siècle, carreaux en terre cuite de Verdun, dalles de pierre, voûtes maçonnées, plafond à la française…) quelques éléments modernes très colorés sont venus organiser l’espace : deux cloisons et un bloc sanitaire. Le contraste entre l’architecture ancienne et les éléments modernes crée un espace varié et d’une grande richesse picturale. La position centrale des sanitaires, la double porte de la chambre 1 et la double orientation du séjour permettent une circulation très libre. Une recherche a permis d’optimiser la lumière naturelle pour qu’elle rentre le plus profondément à l’intérieur de l’appartement.
L’architecture de cet appartement est résolument contemporaine. Après un travail de nettoyage où seuls les éléments architecturaux de grande qualité ont été conservés (cheminée du XVIIe siècle, carreaux en terre cuite de Verdun, dalles de pierre, voûtes maçonnées, plafond à la française…) quelques éléments modernes très colorés sont venus organiser l’espace : deux cloisons et un bloc sanitaire. Le contraste entre l’architecture ancienne et les éléments modernes crée un espace varié et d’une grande richesse picturale. La position centrale des sanitaires, la double porte de la chambre 1 et la double orientation du séjour permettent une circulation très libre. Une recherche a permis d’optimiser la lumière naturelle pour qu’elle rentre le plus profondément à l’intérieur de l’appartement.

Exposition « identité visuelle des villes » Villeurbanne(Rhône)
Scénographie de l’exposition

Maîtrise d’ouvrage : Maison du livre , de l’image et du son de Villeurbanne
Surface : 243 m²
Budget : 71 348 F HT.
Livraison : 1994 (installation éphémère)
Équipe de maîtrise d’œuvre : Cornillat & Lévy
Cette exposition, organisée par le centre de Design de la M.L.I.S. de Villeurbanne, avait pour objet de présenter des « identités visuelles de villes », c’est à dire des lignes graphiques ambitieuses (logo, typographie, etc…) étudiées par des artistes ou des graphistes à l’intention de municipalités soucieuses de définir et valoriser leur image à travers leur production de documents de communication (affiches, brochures, papier en-tête, etc…). Il s’agissait en l’occurrence de 5 villes allemandes, particulièrement avancées en ce domaine.
Notre projet, dans ce contexte, a été de donner au « décor » de l’exposition une ampleur urbaine. Les cimaises sont devenues de longs et hauts murs déterminant de vastes tranches d’espaces isolées les unes des autres (comme en ville) ; leur éphémère ossature de bois a été masquée par un enduit épais et granuleux évoquant l’aspect des façades extérieures ; leur calepinage convergent, avec un point de fuite convergent extérieur à la salle d’exposition, s’est voulu l’expression symbolique des compositions d’échelle urbaine qui dépassent la logique locale.
La signalétique, fruit d’un même souci d’échantillonnage de type extérieur, a pris la forme massive de plaques d’aluminium épaisses et brutes.
Cette exposition, organisée par le centre de Design de

Les associés et collaborateurs depuis 1995 :

Elsa ATTLAN, Alexandra BELLE, Bettina BLASQUEZ, Anais BONNET, Élise BOURCHEIX, Catherine BUATIER, Matthieu CHOQUET, Didier CORNILLIAT (associé 1995-2002), Nicolas DETRY (associé 2006-2019), Amandine DURAND, Julien FONTAINE, Kimiko FOULON, Marion GEILLE, Christophe GILLET (associé depuis 2017), Charlotte ISENBRANDT, Christine JOURDAN, Perrine JOUVE, Alexandre LECOANET, Pierre LEVY (associé depuis 1995), Gautier MAZIER, Adeline NOHERIE, Lucie OLLIVIER, Élisabeth PERROT, Paul ROLLAND, Charlotte ROY, Catherine SEVE, Taida SKALJIC, Saskia SPIETH, Guillemette TRACOL, Pascale TROUILLET , Laurence VERGNE, Morgane WELTER, Sophie ZÉLÉ

Les agences associées à certains de nos projets :

TECTONE, Philippe MADEC, Pascal PRUNET, Pascal GONTIER, Atelier François Seigneur / Sylvie de la Dure, FAVRE & SPELLER