Architecture du Patrimoine
Auberge des Dauphins
Forêt départementale de Saoû (Drôme)
Conseil départemental de la Drôme
12 logements, neuf et réhabilitation
Chazay d’Azergues (Rhône)
Alliade Habitat
Piscine municipale
Neris-Les-Bains (Allier)
Mairie de Neris-Les-Bains
Site du séminaire du Grand Roule
Sainte-Foy-Lès-Lyon (Rhône)
Fondation des Pères Maristes
10-12 rue Saint-Georges
Lyon (Rhône)
Alliade Habitat
Centre Laennec
Lyon (Rhône)
Centre Laennec
Villa créative Supramuros
Avignon (Vaucluse)
Rectorat Académie d’Aix -Marseille
Restauration d’une villa
Pontorson (Manche)
Marché privé
Villa d’Este
Champagne-au-Mont-d’Or (Rhône)
Commune de Champagne-au-Mont-d’Or
Ferme du Rivet
Écouges (Isère)
Conseil Départemental de l’Isère
Extension ancienne ferme
Genas (Rhône)
Ma Parcelle
1 impasse de l’écluse
Caluire et Cuire (Rhône)
Marché privé
Musée Savoisien
Chambéry (Savoie)
Le département de la Savoie
Domaine de Melchior Philibert
Charly (Rhône)
La Mairie de Charly
L’Antiquaille
Lyon (Rhône)
Maïa Immobilier
25 Rue Royale
Lyon (Rhône)
SCIC Habitat Rhône Alpes
12 cours Lafayette
Lyon (Rhône)
Grand Lyon Habitat
12 Rue Saint-Jean
Lyon (Rhône)
Marché privé
Château de Vizille
Vizille (Isère)
Conseil Général de l’Isère
3 rue Juiverie
Lyon (Rhône)
SCIC Habitat Rhône Alpes
68 Rue de la République
Lyon (Rhône)
Marché privé
Musée Champollion
Vif (Isère)
Conseil Général de l’Isère
Conseil départemental de la Drôme
Auberge des Dauphins Forêt départementale de Saoû (Drôme)
Reconversion de l’Auberge en maison de site, construction d’une extension, aménagement des extérieurs
Maîtrise d’ouvrage : Conseil départemental de la Drôme.
Protection patrimoniale : Espace Naturel Sensible.
Budget (composantes bâtie et paysagère) : 5 775 278 € HT.
Travaux : Reconversion de l’Auberge en maison de site, construction d’une extension, aménagement des extérieurs.
Surface totale bâtie : 1778 m² dont 298 m² d’extension.
Consommation existant : non occupé.
Consommation chauffage visée : 50 KWep/m²/an.
Avancement : Livraison en 2022.
Voir le chantier
Équipe de maîtrise d’œuvre :
Atelier Philippe Madec : mandataire
DLAA.Archi : architecte du patrimoine, Christophe Gillet architecte du patrimoine
L’ office architecture : architectes associés
Frank Neau : paysagiste
Arc-en-Scène : scénographie
ATEKENERGIE : BET fluides
BMI : BET structure
DICOBAT SAS : BET VRD et économiste
Géonomie Immobilier : BET environnement
Orféa Acoustique : BET acoustique.
Élément incontournable de la forêt de Saoû, l’auberge des dauphins a été construite en 1930 à l’initiative de Maurice Burrus et dessinée par l’architecte Paul Boyer. Le conseil général de la Drôme a engagé une réhabilitation de ce bâtiment en béton d’inspiration XVIIIe, ainsi que de l’ensemble des bâtiments présents sur le site, pour créer une maison de site à même d’offrir au public une compréhension du lieu et des patrimoines naturels et historiques de la forêt de Saoû. Pour ce faire, les trois bâtiments existants du site sont réhabilités, et deux nouvelles constructions d’accompagnement sont érigées. Enfin, une extension est réalisée pour assurer l’accessibilité de tous les niveaux de l’auberge sans dénaturer l’intérieur du bâtiment historique. En effet, un soin particulier est apporté à la restauration des intérieurs tout en les adaptant à un usage contemporain : le rez-de-chaussée dispose ainsi, outre les espaces d’accueil du public, d’une zone de restauration prenant place dans l’ancien salon doré, le premier étage accueille des salles d’expositions temporaires et permanentes quand le dernier niveau donne accès à une large terrasse panoramique embrassant l’ensemble du site.
Élément incontournable de la forêt de Saoû, l’auberge des dauphins a été construite en 1930 à l’initiative de
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Maurice Burrus et dessinée par l’architecte Paul Boyer. Le conseil général de la Drôme a engagé une réhabilitation de ce bâtiment en béton d’inspiration XVIIIe, ainsi que de l’ensemble des bâtiments présents sur le site, pour créer une maison de site à même d’offrir au public une compréhension du lieu et des patrimoines naturels et historiques de la forêt de Saoû. Pour ce faire, les trois bâtiments existants du site sont réhabilités, et deux nouvelles constructions d’accompagnement sont érigées. Enfin, une extension est réalisée pour assurer l’accessibilité de tous les niveaux de l’auberge sans dénaturer l’intérieur du bâtiment historique. En effet, un soin particulier est apporté à la restauration des intérieurs tout en les adaptant à un usage contemporain : le rez-de-chaussée dispose ainsi, outre les espaces d’accueil du public, d’une zone de restauration prenant place dans l’ancien salon doré, le premier étage accueille des salles d’expositions temporaires et permanentes quand le dernier niveau donne accès à une large terrasse panoramique embrassant l’ensemble du site.
Alliade Habitat
Maison Morel, 12 logements Chazay d’Azergue (Rhône)
Construction neuve, réhabilitation d’un pavillon, d’une grange et d’une maison de maître
Maîtrise d’ouvrage : Alliade Habitat.
Surface plancher : 637 m².
Budget : 1 031 000 € HT.
Mission : BASE + EXE.
Avancement : livré en 2022.
Besoin projet chauffage :– kWh/m²shon/an.
Performances énergétiques : RT 2012 – 10 %. Certification Prestaterre.
Consommations pour les 3 usages (chauf/ECS/clim) : kWhep/m²shon/an.
Équipe : DLAA.Archi : architectes, ATEKENERGIE, STRUCTURES BATIMENT, ATELIER DU BOCAL, SAONE MOE.
Le projet préserve la qualité urbaine et architecturale de la ville de Chazay-d’Azergues, ville médiévale construite autour du château des évêques de Lyon. La parcelle de la maison Morel est située contre le chemin de ronde et l’ancienne fortification. Bien qu’étant plus récente (probablement fin XIXème siècle), elle se rattache par son mode constructif en pierre, à l’architecture médiévale de la ville.
Le bâtiment neuf s’appuiera sur le pignon aveugle de la Maison Morel. Il viendra en symétrie de cette dernière avec une écriture architecturale sombre et discrète. Côté jardin, la construction présente une écriture plus libre et contemporaine avec la présence de loggias, un élargissement des ouvertures au dernier niveau afin de favoriser l’apport de lumière naturelle. La hauteur de ce nouveau bâtiment s’aligne avec la maison Morel, et sa volumétrie a été dessinée de sorte à s’intégrer parfaitement dans l’environnement des bâtiments existants. Les façades rénovées sont isolées par l’intérieur, de manière à conserver l’écriture extérieure des façades existantes. Le hangar est réhabilité en logement. Son volume est légèrement évidé dans l’angle Sud-Est, dans une volonté d’apporter plus de lumière au logement par la création d’une façade généreusement vitrée. Le petit patrimoine architectural intérieur sera mis en valeur : le séjour de la petite maison au Nord, les cheminées et l’escalier de la maison Morel trouveront leur place dans le ré-agencement prévu dans le projet.
Le projet préserve la qualité urbaine et architecturale de la ville de Chazay-d’Azergues, ville médiévale construite autour du château des évêques de Lyon. La parcelle de la maison Morel est située contre le
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chemin de ronde et l’ancienne fortification. Bien qu’étant plus récente (probablement fin XIXème siècle), elle se rattache par son mode constructif en pierre, à l’architecture médiévale de la ville.
Le bâtiment neuf s’appuiera sur le pignon aveugle de la Maison Morel. Il viendra en symétrie de cette dernière avec une écriture architecturale sombre et discrète. Côté jardin, la construction présente une écriture plus libre et contemporaine avec la présence de loggias, un élargissement des ouvertures au dernier niveau afin de favoriser l’apport de lumière naturelle. La hauteur de ce nouveau bâtiment s’aligne avec la maison Morel, et sa volumétrie a été dessinée de sorte à s’intégrer parfaitement dans l’environnement des bâtiments existants. Les façades rénovées sont isolées par l’intérieur, de manière à conserver l’écriture extérieure des façades existantes. Le hangar est réhabilité en logement. Son volume est légèrement évidé dans l’angle Sud-Est, dans une volonté d’apporter plus de lumière au logement par la création d’une façade généreusement vitrée. Le petit patrimoine architectural intérieur sera mis en valeur : le séjour de la petite maison au Nord, les cheminées et l’escalier de la maison Morel trouveront leur place dans le ré-agencement prévu dans le projet.
Mairie de Néris-Les-Bains
Piscine municipale Néris-les-bains (Allier)
Étude patrimoniale, réhabilitation et aménagement paysager
Maîtrise d’ouvrage : Mairie de Néris-Les-Bains.
Protection patrimoniale : bassins classés Monuments historiques.
Budget : 5 072 549 €.
Avancement : Livraison juin 2024.
Voir le chantier.
Équipe de maîtrise d’œuvre :
SAMBA architecture
DLAA.Archi : architecte du patrimoine
PLAN B : paysagiste
GBA & Co : économiste
BERIM : BET fluides
BOST INGÉNIERIE : BET structure
SALTO INGÉNIERIE : BET acoustique
C’est en 1952 qui débute la construction du bâtiment de la piscine Néris par l’architecte Pierre Bougerolle, accompagnant les trois bassins découverts plus tôt lors de fouilles archéologiques et jusqu’alors réservés aux enfants (pataugeoires). Cet édifice, qui dans sa destination a toujours été une piscine, se trouve implanté sur l’égout romain des «eaux chaudes». Un an plus tard, l’architecte Bougerolle propose une réorganisation des aménagements intérieurs. En 1981, les architectes Alain Oudin et Lionel De Segonzac restructure le bâtiment en créant une nouvelle entrée pour le public, en modifiant l’escalier central conduisant au bassin, réorganisent la totalité des intérieurs, et décident d’installer une structure monumentale en toile dans le but de recouvrir l’intégralité du bassin.
L’objectif de ce projet est donc de créer une piscine de plein air en enlevant la toile installée en 1981, de restructurer l’aménagement intérieur du bâtiment et de créer des espaces paysagers aux abords des bassins.
C’est en 1952 qui débute la construction du bâtiment de la piscine Néris par l’architecte Pierre Bougerolle, accompagnant les trois bassins découverts plus tôt lors de fouilles archéologiques et jusqu’alors réservés
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aux enfants (pataugeoires). Cet édifice, qui dans sa destination a toujours été une piscine, se trouve implanté sur l’égout romain des «eaux chaudes». Un an plus tard, l’architecte Bougerolle propose une réorganisation des aménagements intérieurs. En 1981, les architectes Alain Oudin et Lionel De Segonzac restructure le bâtiment en créant une nouvelle entrée pour le public, en modifiant l’escalier central conduisant au bassin, réorganisent la totalité des intérieurs, et décident d’installer une structure monumentale en toile dans le but de recouvrir l’intégralité du bassin.
L’objectif de ce projet est donc de créer une piscine de plein air en enlevant la toile installée en 1981, de restructurer l’aménagement intérieur du bâtiment et de créer des espaces paysagers aux abords des bassins.
Rhône Saône Habitat
Site du séminaire du Grand Roule Sainte-Foy-Lès-Lyon (Rhône)
Réhabilitation et reconversion du site
Maîtrise d’ouvrage : Rhône Saône Habitat.
Budget : 6 000 000 € HT.
Avancement : phase ESQ
Surface totale : 4 400 m² (partie réhabilitation) 3 000 m² (extension).
Équipe de maîtrise d’œuvre :
DLAA.Archi : architecte du patrimoine mandataire, maîtrise d’œuvre.
URBAN PROJECT : programmiste et incubateur de lieux de vie
Historiquement ancien séminaire des Pères Maristes, le site du Grand Roule fait l’objet d’un projet de reconversion ambitieux et original : « Vivre et Habiter autrement à la Maison ».
Les bâtiments existants présentant de grandes qualités architecturales et un intérêt historique certain seront restaurés et réhabilités pour accueillir une Maison-Foyer pour un public très varié : Les Pères Maristes, des familles, des étudiants et des mères isolées avec enfants. La programmation comprend donc des logements en accession durablement abordable (BRS), des logements locatifs sociaux, une résidence étudiante et une résidence sociale.
Afin de créer un véritable lieu de vie, partagé avec les habitants de la commune et de profiter de l’exceptionnel parc arboré, le projet prévoit la construction neuve d’un bâtiment contemporain dédié exclusivement à des activités associatives et éducatives. Le programme accueillera une crèche, un espace de formation et un tiers-lieu éducatif et récréatif ouvert sur le quartier.
Le parti-pris architectural et patrimonial est de travailler dans le respect des dispositions originelles du bâtiment tout en traitant les problématiques structurelles, thermiques et acoustiques mais également la notion d’accessibilité. A ce titre plusieurs esquisses seront présentées puis validées par les différents acteurs du projet, en cherchant toujours l’inclusion.
Historiquement ancien séminaire des Pères Maristes, le site du Grand Roule fait l’objet d’un projet de reconversion ambitieux et
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original : « Vivre et Habiter autrement à la Maison ».
Les bâtiments existants présentant de grandes qualités architecturales et un intérêt historique certain seront restaurés et réhabilités pour accueillir une Maison-Foyer pour un public très varié : Les Pères Maristes, des familles, des étudiants et des mères isolées avec enfants. La programmation comprend donc des logements en accession durablement abordable (BRS), des logements locatifs sociaux, une résidence étudiante et une résidence sociale.
Afin de créer un véritable lieu de vie, partagé avec les habitants de la commune et de profiter de l’exceptionnel parc arboré, le projet prévoit la construction neuve d’un bâtiment contemporain dédié exclusivement à des activités associatives et éducatives. Le programme accueillera une crèche, un espace de formation et un tiers-lieu éducatif et récréatif ouvert sur le quartier.
Le parti-pris architectural et patrimonial est de travailler dans le respect des dispositions originelles du bâtiment tout en traitant les problématiques structurelles, thermiques et acoustiques mais également la notion d’accessibilité. A ce titre plusieurs esquisses seront présentées puis validées par les différents acteurs du projet, en cherchant toujours l’inclusion.
Groupe Alliade Habitat
10-12 rue Saint-Georges Lyon (Rhône)
Restauration progressive de deux immeubles dans le vieux Lyon
Maîtrise d’ouvrage : Groupe Alliade Habitat.
Protection patrimoniale : Inscrit dans le secteur sauvegardé du «Vieux Lyon» et soumis au plan de protection du PSMV.
Budget : 140 000 €.
Travaux : Restauration de la façade pour le premier temps puis restauration du reste des parcelles concernées.
Avancement : Fin de la phase PRO-DCE de la restauration de la façade. Livraison 2019.
Voir le chantier.
Équipe de maîtrise d’œuvre :
DLAA.Archi : architecte du patrimoine
Le groupe Alliade Habitat, propriétaire de cet immeuble composé de 19 logements sociaux, a choisi de faire une restauration exemplaire dans le vieux Lyon. L’immeuble est emblématique de l’histoire de son quartier, témoin de son passé ouvrier et artisanal, mais de nombreuses restaurations très «bétonnées» ont eu lieu entre 1982 et 1988. Après une étude des immeubles du 10-12 rue Saint-Georges, la première étape consiste en la restauration des façades. Le coeur d’îlot et la réhabilitation des logements seront les prochaines étapes de cette mission.
Cette restauration des façades consiste d’abord à purger les anciennes interventions tout en recherchant une cohérence globale. Au N°12, le linteau, aujourd’hui recouvert, est rendu à nouveau visible et la création d’un nouveau chambranle, au dernier étage, requestionne les diverses interventions qui ont modifié cette ouverture par le passé.
Une action fine a été menée sur la restitution des traverses et meneaux et l’objectif d’apporter un confort (thermique et acoustique) aux logements à conduit à un changement de vitrage et au dessin de nouveaux châssis.
Afin d’agrémenter le parcours touristique du vieux Lyon, un hommage est rendu à la ville durant la Renaissance et à Louise Labé. Une œuvre imprimée sur verre, mise en place au rez-de-chaussée, reprend un poème de cette dernière ainsi que le tout premier plan gravé de Lyon, le plan scénographique, réalisé autour de 1550 et dont l’auteur reste inconnu. Cette œuvre, Supernova LB 1555, a été réalisée par Julie Navarro spécialement pour cette restauration.
Le groupe Alliade Habitat, propriétaire de cet immeuble composé de 19 logements sociaux, a choisi de faire une restauration exemplaire dans le vieux Lyon.
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L’immeuble est emblématique de l’histoire de son quartier, témoin de son passé ouvrier et artisanal, mais de nombreuses restaurations très «bétonnées» ont eu lieu entre 1982 et 1988. Après une étude des immeubles du 10-12 rue Saint-Georges, la première étape consiste en la restauration des façades. Le coeur d’îlot et la réhabilitation des logements seront les prochaines étapes de cette mission.
Cette restauration des façades consiste d’abord à purger les anciennes interventions tout en recherchant une cohérence globale. Au N°12, le linteau, aujourd’hui recouvert, est rendu à nouveau visible et la création d’un nouveau chambranle, au dernier étage, requestionne les diverses interventions qui ont modifié cette ouverture par le passé.
Une action fine a été menée sur la restitution des traverses et meneaux et l’objectif d’apporter un confort (thermique et acoustique) aux logements à conduit à un changement de vitrage et au dessin de nouveaux châssis.
Afin d’agrémenter le parcours touristique du vieux Lyon, un hommage est rendu à la ville durant la Renaissance et à Louise Labé. Une œuvre imprimée sur verre, mise en place au rez-de-chaussée, reprend un poème de cette dernière ainsi que le tout premier plan gravé de Lyon, le plan scénographique, réalisé autour de 1550 et dont l’auteur reste inconnu. Cette œuvre, Supernova LB 1555, a été réalisée par Julie Navarro spécialement pour cette restauration.
Centre Laennec
Centre Laennec Lyon (Rhône)
Réaménagement et mise en valeur des intérieurs
Maîtrise d’ouvrage : Centre Laennec (Père Benoit Coppeaux).
Budget : 400 000 € HT (2 tranches).
Travaux : Réaménagement et mise en valeur, changement des menuiseries du Centre Laennec, création de salle de réunion, bureaux, design de mobilier, équipement des sanitaires et design de la communication.
Voir le chantier.
Surface totale : 2503 m².
Avancement : Première tranche livrée en septembre 2019.
Équipe de maîtrise d’œuvre :
DLAA.Archi : architecte du patrimoine et architecture d’intérieur.
Divisé en plusieurs phases, le réaménagement du centre Laennec vise à adapter aux besoins actuels des espaces lourdement modifiés au cours du dernier siècle. À travers l’amélioration du confort thermique et les remises aux normes accessibilité et incendie, le projet en profite pour apporter plus de beauté, d’unité et d’harmonie à des lieux au service de la pédagogie tout en jonglant avec des temps de chantier très courts (calé sur le rythme universitaire, le centre ne ferme ses portes que deux mois par an, en été).
Pour cela, nous ciblons des éléments et espaces précis à chaque phase (la cafétéria, la chapelle, le sas d’entrée et certaines salles et zones de passage), que nous améliorons en purgeant les éléments devenus obsolètes au fil du temps et en apportant plus de lumière aux intérieurs : dépose de linteaux obstruants, dessins de menuiseries mieux adaptés aux baies et avec plus de surface vitrée, mise en place de cloisons vitrées, rehaussement de faux plafonds trop bas.
Lors de ces interventions nous privilégions l’emploi de matériaux durables (pierre, bois, acier, laiton, faïences, verre) qui sont mis en œuvre dans des réalisations au dessin soigné et adapté aux usages du centre. Pour ce projet, nous avons limité au maximum l’usage de «produits» issus de l’industrie de la construction, et mis en avant le savoir-faire d’entreprises locales et qualifiées : mobilier en bois et nouveaux plafonds réalisés sur mesure, gravure sur plaque de laiton réalisée à la main, nouveaux seuils en pierre de comblanchien.
Divisé en plusieurs phases, le réaménagement du centre Laennec vise à adapter aux besoins actuels des espaces lourdement modifiés au cours du dernier siècle.
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À travers l’amélioration du confort thermique et les remises aux normes accessibilité et incendie, le projet en profite pour apporter plus de beauté, d’unité et d’harmonie à des lieux au service de la pédagogie tout en jonglant avec des temps de chantier très courts (calé sur le rythme universitaire, le centre ne ferme ses portes que deux mois par an, en été).
Pour cela, nous ciblons des éléments et espaces précis à chaque phase (la cafétéria, la chapelle, le sas d’entrée et certaines salles et zones de passage), que nous améliorons en purgeant les éléments devenus obsolètes au fil du temps et en apportant plus de lumière aux intérieurs : dépose de linteaux obstruants, dessins de menuiseries mieux adaptés aux baies et avec plus de surface vitrée, mise en place de cloisons vitrées, rehaussement de faux plafonds trop bas.
Lors de ces interventions nous privilégions l’emploi de matériaux durables (pierre, bois, acier, laiton, faïences, verre) qui sont mis en œuvre dans des réalisations au dessin soigné et adapté aux usages du centre. Pour ce projet, nous avons limité au maximum l’usage de «produits» issus de l’industrie de la construction, et mis en avant le savoir-faire d’entreprises locales et qualifiées : mobilier en bois et nouveaux plafonds réalisés sur mesure, gravure sur plaque de laiton réalisée à la main, nouveaux seuils en pierre de comblanchien.
Rectorat de l’Académie d’Aix -Marseille
Villa créative Supramuros Avignon (Vaucluse)
Restructuration de l’école Normale en tiers-lieu
Maîtrise d’ouvrage : Rectorat de l’Académie d’Aix -Marseille .
Protection patrimoniale : Secteur sauvegardé de la ville d’Avignon.
Budget : 8 900 000 € HT.
Travaux : Restructuration d’un ensemble inscrit dans le secteur sauvegardé d’Avignon, création d’un jardin numérique, d’un living lab, d’un espace de co-working, d’une plateforme audio-visuelle numérique, d’un pôle de formation, d’un siège social pour le Festival d’Avignon.
Surface totale : 3827 m².
Avancement : Phase DIAG-ESQ.
Équipe de maîtrise d’œuvre :
ALFONSO FEMIA : architecte mandataire
DLAA.Archi : architecte du patrimoine
QUADRIPLUS : BET Général
APRES LA PLUIE : paysagiste
DUCKS SCENO : scénographie.
Inoccupée depuis le départ de la faculté des Sciences en 2015, l’ancienne École normale des institutrices, construite entre 1883 et 1887 et située dans le secteur sauvegardé d’Avignon, prépare sa mue. Constituée historiquement d’un bâtiment principal occupant une position centrale dans un jardin ceint d’un mur ouvragé et accompagné d’une conciergerie, le site a vu plusieurs constructions s’y adjoindre au fil du temps et des usages. À travers sa restructuration, l’université d’Aix-Marseille ambitionne de donner corps au « premier incubateur universitaire de la culture » et de créer un tiers lieu de la French Tech Culturelle, Avignon détenant le label « French Tech Culture ». L’édifice ancien accueille donc, outre un auditorium et des salles de cours, un programme résolument actuel tourné vers le numérique et l’innovation comprenant un living lab, un working café, des salles de montages ou encore des studios de prise de son et de vidéo ! Le site portant les traces des différents usages passés (preuve de son adaptabilité, il a même été utilisé comme tribunal pendant une brève période), il convient de purger un certain nombre d’ajouts successifs sans qualité et de restituer un certain nombre d’éléments, tout en garantissant une capacité d’accueil du public optimale. Ainsi, le projet paysager intégrera une rampe permettant l’accès au RDC surélevé à tous et la charpente du bâtiment principal, très remaniée et altérée, sera remplacée par une nouvelle charpente contemporaine rendant le comble aménageable.
Inoccupée depuis le départ de la faculté des Sciences en 2015, l’ancienne École normale
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des institutrices, construite entre 1883 et 1887 et située dans le secteur sauvegardé d’Avignon, prépare sa mue. Constituée historiquement d’un bâtiment principal occupant une position centrale dans un jardin ceint d’un mur ouvragé et accompagné d’une conciergerie, le site a vu plusieurs constructions s’y adjoindre au fil du temps et des usages. À travers sa restructuration, l’université d’Aix-Marseille ambitionne de donner corps au « premier incubateur universitaire de la culture » et de créer un tiers lieu de la French Tech Culturelle, Avignon détenant le label « French Tech Culture ». L’édifice ancien accueille donc, outre un auditorium et des salles de cours, un programme résolument actuel tourné vers le numérique et l’innovation comprenant un living lab, un working café, des salles de montages ou encore des studios de prise de son et de vidéo ! Le site portant les traces des différents usages passés (preuve de son adaptabilité, il a même été utilisé comme tribunal pendant une brève période), il convient de purger un certain nombre d’ajouts successifs sans qualité et de restituer un certain nombre d’éléments, tout en garantissant une capacité d’accueil du public optimale. Ainsi, le projet paysager intégrera une rampe permettant l’accès au RDC surélevé à tous et la charpente du bâtiment principal, très remaniée et altérée, sera remplacée par une nouvelle charpente contemporaine rendant le comble aménageable.
Villa XIXe Pontorson (Manche)
Restauration de la demeure et de ses annexes
Maîtrise d’ouvrage : Privé.
Protection patrimoniale : Inscrit au titre des Monuments historiques.
Mission : Réhabilitation de la villa, extension de l’annexe, restauration de la citerne, aménagement paysager .
Budget : phase 1, restauration de la toiture : 278 809.86 € HT.
Travaux : Restauration complète de la villa.
Avancement : Opération en cours. Phase 1 livrée en 2019
Voir le chantier.
Équipe de maîtrise d’œuvre :
DLAA.Archi : architecte du patrimoine, Christophe Gillet architecte du patrimoine
Brizot-Masse : Ingénierie.
La « Villa Bailleul » à Pontorson, datée de la deuxième moitié du XIXème siècle, est constituée de trois entités: une villa, une annexe, et une citerne. L’ensemble est bâti au sein d’un « jardin à l’anglaise ». La villa est composée de quatre niveaux, l’annexe de trois. Ces deux constructions sont homogènes dans leur mise en oeuvre caractéristique de leur époque. En 1870, Joseph Monier, jardinier et inventeur du ciment armé puis du béton armé, réalise la citerne. L’importance du point de vue historique et artistique est indéniable, le site a donc été inscrit au titre des Monuments Historiques en 2011.
Il s’agit d’un ensemble patrimonial représentatif de l’art de vivre au second empire. Il n’a pas été modifié depuis les années de sa construction. La restauration de cette villa tendra vers une restauration à l’identique, avec l’objectif de conserver, dans la mesure du possible.
Nos études menées in-situ, ainsi que les sondages réalisés, révèlent de fortes altérations des planchers ainsi qu’une importante humidité affectant tous les niveaux de la villa. Nous notons également la présence d’insectes lignivores ainsi qu’une forte présence de mérules. La toiture est fortement dégradée, la couverture, la zinguerie, les consoles, les lucarnes et les souches de cheminées, ainsi que les épis de faîtage, sont entièrement à reprendre.
La première campagne de restauration portera sur la reprise complète de la toiture, en raison de l’état sanitaire de la villa. Une fois ces travaux accomplis, nous mènerons une seconde campagne pour le reste de la villa, tout en demeurant attentifs à la conservation de l’existant. La prise en charge et mise en valeur du site sera ainsi prolongée dans le temps, incluant dans une ultime tranche le traitement des abords et du jardin.
La « Villa Bailleul » à Pontorson, datée de la deuxième moitié du XIXème siècle, est constituée de trois entités: une villa, une annexe, et une citerne.
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L’ensemble est bâti au sein d’un « jardin à l’anglaise ». La villa est composée de quatre niveaux, l’annexe de trois. Ces deux constructions sont homogènes dans leur mise en oeuvre caractéristique de leur époque. En 1870, Joseph Monier, jardinier et inventeur du ciment armé puis du béton armé, réalise la citerne. L’importance du point de vue historique et artistique est indéniable, le site a donc été inscrit au titre des Monuments Historiques en 2011.
Il s’agit d’un ensemble patrimonial représentatif de l’art de vivre au second empire. Il n’a pas été modifié depuis les années de sa construction. La restauration de cette villa tendra vers une restauration à l’identique, avec l’objectif de conserver, dans la mesure du possible.
Nos études menées in-situ, ainsi que les sondages réalisés, révèlent de fortes altérations des planchers ainsi qu’une importante humidité affectant tous les niveaux de la villa. Nous notons également la présence d’insectes lignivores ainsi qu’une forte présence de mérules. La toiture est fortement dégradée, la couverture, la zinguerie, les consoles, les lucarnes et les souches de cheminées, ainsi que les épis de faîtage, sont entièrement à reprendre.
La première campagne de restauration portera sur la reprise complète de la toiture, en raison de l’état sanitaire de la villa. Une fois ces travaux accomplis, nous mènerons une seconde campagne pour le reste de la villa, tout en demeurant attentifs à la conservation de l’existant. La prise en charge et mise en valeur du site sera ainsi prolongée dans le temps, incluant dans une ultime tranche le traitement des abords et du jardin.
Commune de Champagne-au-Mont-d’Or
Villa d’Este Champagne-au-Mont-d’Or (Rhône)
Restauration, réhabilitation thermique et extension
Maîtrise d’ouvrage : commune de Champagne-au-Mont-d’Or.
Budget : 915 000 €.
Missions : Base + EXE + OPC.
Avancement : concours
Équipe de maîtrise d’œuvre :
DLAA.Archi : architectes
ATEKENERGIE
BET STRUCTURES
La commune de Champagne au Mont d’Or a acquis cette ancienne villa des années 1930 et souhaitait la préserver tout en ayant une extension pour la mairie, située en face de ce bâtiment.
Le présent projet montre qu’il est possible de restaurer et réhabiliter thermiquement cette villa des années 1930 en préservant le style et les attributs de l’époque. La Villa doit conserver son caractère de demeure bourgeoise qui façonne l’image de Champagne au Mont d’Or. A l’extérieur, un plateau piéton de facture unitaire réunira l’ensemble de ces bâtiments municipaux autour de la mairie.
La définition d’un niveau de qualité architecturale s’appuie sur des principes fondateurs qui ont guidé notre conception et nos choix pour le projet de réhabilitation et d’extension de la Villa. Nous avons fait le choix d’un système constructif qui anticipe le vieillissement et l’usure des matériaux : les bois qui se grisent, les zincs qui se patinent, les cuivres s’oxydent et la végétation pousse. Les parois seront revêtues d’un enduit à la chaux de grande qualité, les protégeant ainsi et permettant la migration de la vapeur d’eau par l’extérieur.
La dimension des ouvertures ainsi que leur orientation ont été étudiées afin de maitriser l’apport de lumière dans le bâtiment, provenant d’une fenêtre, d’un solarspot ou encore d’un shed. Le bon niveau d’isolation ainsi que l’installation de systèmes de refroidissement adaptés permettent d’assurer le confort des usagers et de diminuer la surchauffe d’été.
Le présent projet montre qu’il est possible de restaurer et réhabiliter thermiquement cette villa des années 1930 en préservant le style et les attributs de l’époque. La Villa doit
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onserver son caractère de demeure bourgeoise qui façonne l’image de Champagne au Mont d’Or. A l’extérieur, un plateau piéton de facture unitaire réunira l’ensemble de ces bâtiments municipaux autour de la mairie.
La définition d’un niveau de qualité architecturale s’appuie sur des principes fondateurs qui ont guidé notre conception et nos choix pour le projet de réhabilitation et d’extension de la Villa. Nous avons fait le choix d’un système constructif qui anticipe le vieillissement et l’usure des matériaux : les bois qui se grisent, les zincs qui se patinent, les cuivres s’oxydent et la végétation pousse. Les parois seront revêtues d’un enduit à la chaux de grande qualité, les protégeant ainsi et permettant la migration de la vapeur d’eau par l’extérieur.
La dimension des ouvertures ainsi que leur orientation ont été étudiées afin de maitriser l’apport de lumière dans le bâtiment, provenant d’une fenêtre, d’un solarspot ou encore d’un shed. Le bon niveau d’isolation ainsi que l’installation de systèmes de refroidissement adaptés permettent d’assurer le confort des usagers et de diminuer la surchauffe d’été.
Conseil Départemental de l’Isère
Ferme du Rivet et chapelle Écouges (Isère)
Projet de rénovation et de valorisation, aménagement paysager
Maîtrise d’ouvrage : Conseil Départemental de l’Isère
Protection patrimoniale : Espace Naturel Sensible.
Budget : 410 000 €.
Travaux : Rénovation et valorisation de la ferme du Rivet.
Surface totale : 377 m².
Avancement : début des travaux.
Voir le chantier
Équipe de maîtrise d’œuvre :
DLAA.Archi : architecte du Patrimoine mandataire
ATEKENERGIE : BET fluides
LE CIEL PAR DESSUS LE TOIT : paysagiste
STRUCTURE BÂTIMENT : BET
Le Conseil Départemental de l’Isère s’est engagé depuis février 1989 dans une politique de préservation des Espaces Naturels Sensibles (ENS) du Département. Le Domaine des Ecouges, situé dans le massif du Vercors, est inscrit Espace Naturel Sensible depuis 2003, et fait partie du plan de gestion 2017-2026 de l’ENS. La vocation première de cet espace naturel remarquable est de devenir un pôle d’excellence en matière d’éducation à l’environnement. C’est dans ce cadre que rentre le projet de rénovation et de valorisation de la ferme du Rivet, de la chapelle, de la maison, ainsi que l’aménagement paysager du hameau.
Le Conseil Départemental de l’Isère s’est engagé depuis février 1989 dans une politique de préservation des Espaces Naturels Sensibles (ENS) du Département. Le Domaine des Ecouges, situé dans le massif du Vercors, est inscrit Espace Naturel Sensible depuis 2003, et fait partie du plan de gestion 2017-2026 de l’ENS. La vocation première de cet espace naturel remarquable est de devenir un pôle d’excellence en matière d’éducation à l’environnement. C’est dans ce cadre que rentre le projet de rénovation et de valorisation de la ferme du Rivet, de la chapelle, de la maison, ainsi que l’aménagement paysager du hameau.
La Parcelle
Ancienne ferme en pisé à Genas (Rhône)
Réhabilitation, extension et nouveau bâtiment
Maîtrise d’ouvrage : La Parcelle.
Budget : 1 800 000 €.
Surface de plancher : 676 m²
Équipe de maîtrise d’œuvre :
DLAA.Archi : architectes et ARMELLE CARON architecte
ATEKENERGIE
LE BE ASSOCIÉ
Le projet consiste en la réhabilitation d’une ancienne ferme en pisé, une extension de commerce et la construction d’une petite maison de ville sur la parcelle AY 276 à Genas, rue de la République.
La programmation ainsi que les choix architecturaux prennent en compte le passage de l’emplacement réservé et la création d’un linéaire commercial au rez-de-chaussée de l’actuelle ferme. Un passage est donc créé le long du pignon nord, avec une extension pour le local commercial.
L’ensemble bâti sera restauré et réaménagé pour accueillir des 6 logements d’hébergement, des bureaux à l’étage et un commerce au rez-de-chaussée. Le commerce bénéficiera d’une extension sur la rue de la République et sous l’arcade de l’emplacement réservé. Les espaces intérieurs seront profondément remaniés pour s’adapter à la nouvelle programmation alors que les élévations et le traitement du contexte (enduits, teinte, traitement de façades) s’inscriront dans une démarche évocatrice du passé agricole du bâtiment. Une attention particulière sera portée à la restauration du pisé et notamment lors de la création de baies supplémentaires de façon à ne pas fragiliser les parois. Ces actions nécessitent une expertise et un savoir-faire, c’est pourquoi nous sommes accompagnés par un bureau d’étude spécialisé et un maçon-piseur.
La façade du commerce occupera tout le linéaire du pignon nord de la ferme jusqu’à la limite Nord-Ouest de la parcelle : l’utilisation de la pierre comme revêtement de façade garantie la durabilité et la robustesse de l’édifice au vieillissement et aux intempéries. La noblesse du matériau et son caractère minéral sont un hommage à l’emploi du pisé dans la ferme existante. Au-dessus du commerce se trouvent deux niveaux de bureaux (R+1 et Combles) accessibles par la terrasse partagée au-dessus de l’extension du commerce.
Le projet consiste en la réhabilitation d’une ancienne ferme en pisé, une extension de commerce et la construction
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d’une petite maison de ville sur la parcelle AY 276 à Genas, rue de la République.
La programmation ainsi que les choix architecturaux prennent en compte le passage de l’emplacement réservé et la création d’un linéaire commercial au rez-de-chaussée de l’actuelle ferme. Un passage est donc créé le long du pignon nord, avec une extension pour le local commercial.
L’ensemble bâti sera restauré et réaménagé pour accueillir des 6 logements d’hébergement, des bureaux à l’étage et un commerce au rez-de-chaussée. Le commerce bénéficiera d’une extension sur la rue de la République et sous l’arcade de l’emplacement réservé. Les espaces intérieurs seront profondément remaniés pour s’adapter à la nouvelle programmation alors que les élévations et le traitement du contexte (enduits, teinte, traitement de façades) s’inscriront dans une démarche évocatrice du passé agricole du bâtiment. Une attention particulière sera portée à la restauration du pisé et notamment lors de la création de baies supplémentaires de façon à ne pas fragiliser les parois. Ces actions nécessitent une expertise et un savoir-faire, c’est pourquoi nous sommes accompagnés par un bureau d’étude spécialisé et un maçon-piseur.
La façade du commerce occupera tout le linéaire du pignon nord de la ferme jusqu’à la limite Nord-Ouest de la parcelle : l’utilisation de la pierre comme revêtement de façade garantie la durabilité et la robustesse de l’édifice au vieillissement et aux intempéries. La noblesse du matériau et son caractère minéral sont un hommage à l’emploi du pisé dans la ferme existante. Au-dessus du commerce se trouvent deux niveaux de bureaux (R+1 et Combles) accessibles par la terrasse partagée au-dessus de l’extension du commerce.
1 impasse de l’écluse Caluire (Rhône)
Restauration des façades
Maîtrise d’ouvrage : privé
Travaux : Restauration des façades.
Avancement : APS/APD.
Équipe de maîtrise d’œuvre :
DLAA.Archi : architecte du patrimoine
L’intervention concerne ici la restauration de ce que nous pensions être un édifice bourgeois XIXe à l’écriture architecturale soignée pour la façade donnant sur les quais de Saône, en face de l’île Barbe, tranchant par là-même avec la séquence urbaine dans laquelle il est intégré. L’immeuble est constitué de deux bâtiments, l’un donnant sur les quais, l’autre sur une impasse, organisés autour d’une cour intérieure. Ce n’est qu’en approfondissant le diagnostic que nous nous sommes rendus compte que la partie occidentale du bâtiment était une adjonction quelque peu ostentatoire à un bâtiment préexistant plus conforme à cette partie de la séquence urbaine des quais. Le projet prend le parti d’assumer le caractère de cette extension du bâtiment donnant sur les quais pour le sortir de l’entre deux dans lequel il est aujourd’hui positionné, et de conserver l’aspect plus commun de celui donnant sur l’impasse.
L’intervention concerne ici la restauration de ce que nous pensions être un édifice bourgeois XIXe
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à l’écriture architecturale soignée pour la façade donnant sur les quais de Saône, en face de l’île Barbe, tranchant par là-même avec la séquence urbaine dans laquelle il est intégré. L’immeuble est constitué de deux bâtiments, l’un donnant sur les quais, l’autre sur une impasse, organisés autour d’une cour intérieure. Ce n’est qu’en approfondissant le diagnostic que nous nous sommes rendus compte que la partie occidentale du bâtiment était une adjonction quelque peu ostentatoire à un bâtiment préexistant plus conforme à cette partie de la séquence urbaine des quais. Le projet prend le parti d’assumer le caractère de cette extension du bâtiment donnant sur les quais pour le sortir de l’entre deux dans lequel il est aujourd’hui positionné, et de conserver l’aspect plus commun de celui donnant sur l’impasse.
Le département de la Savoie
Musée Savoisien Chambéry (Savoie)
Rénovation du musée installé dans un monument historique et refonte du parcours muséographique
Maîtrise d’ouvrage : Le département de la Savoie.
Protection patrimoniale : Inscrit au titre des Monuments historiques.
Budget travaux : 9 200 000 € HT.
Travaux : Restauration d’un ensemble de bâtiments classés MH, aménagement intérieur, mises aux normes (accessibilité, sécurité).
Avancement: fin de la phase DIAG APS 04/2016, livraison 09/2019.
Voir le chantier
Équipe de maîtrise d’œuvre :
PASCAL PRUNET, ARCHITECTURE et URBANISME : mandataire
DLAA.Archi : architecte du patrimoine, architectes associés
STUDIO ADELINE RISPAL : architecte scénographe
IDES : BET structure
AMSTEIN-WALTHERT : BET fluides
ERIC HUET : économie de la construction
LICHT KUNST & LICHT : éclairage, mise en lumière
ATEKENERGIE : HQE.
Imaginé dès 1864 par le marquis Pantaléon Costa de Beauregard et installé depuis 1913 dans un ancien couvent franciscain lié à la Cathédrale de Chambéry, le musée Savoisien est géré par le département de la Savoie.
Cette responsabilité se traduit par un projet de rénovation ambitieux dont l’objectif est de faire du musée Savoisien de Chambéry le lieu de référence pour l’histoire et la culture de la Savoie au sens large. Sur la base d’un nouveau projet scientifique et culturel (PSC) le projet architectural de rénovation du Musée Savoi- sien intègre à la fois la conservation et la gestion des collections, la mise au normes du bâtiment (fluides, thermique, accessibilité, sécurité) et la refonte complète du parcours muséographique, ce qui implique l’aménagement d’un centre de conservation des collections départementales et des travaux importants sur le bâtiment principal avant d’installer une nouvelle muséographie.
Imaginé dès 1864 par le marquis Pantaléon Costa de Beauregard et installé depuis 1913 dans un ancien couvent
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franciscain lié à la Cathédrale de Chambéry, le musée Savoisien est géré par le département de la Savoie.
Cette responsabilité se traduit par un projet de rénovation ambitieux dont l’objectif est de faire du musée Savoisien de Chambéry le lieu de référence pour l’histoire et la culture de la Savoie au sens large. Sur la base d’un nouveau projet scientifique et culturel (PSC) le projet architectural de rénovation du Musée Savoi- sien intègre à la fois la conservation et la gestion des collections, la mise au normes du bâtiment (fluides, thermique, accessibilité, sécurité) et la refonte complète du parcours muséographique, ce qui implique l’aménagement d’un centre de conservation des collections départementales et des travaux importants sur le bâtiment principal avant d’installer une nouvelle muséographie.
La Mairie de Charly
Domaine de Melchior Philibert Charly (Rhône)
Réhabilitation du domaine, création d’une salle de spectacle, une école de musique et locaux associatifs
Maîtrise d’ouvrage : la Mairie de Charly.
Protection patrimoniale : Inscrit au titre des Monuments historiques.
Budget travaux : 3 650 000 € HT.
SHON travaux : 1 908 m²
SHAB travaux : 1 386 m²
Consommations école de musique : 22.9kWhep/m²/an (projet) et 357kWhep/m²/an (existant)
Consommations salle de spectacle : 34.5kWhep/m²/an
Avancement : Livraison juin 2014
Équipe de maîtrise d’œuvre :
FABRE & SPELLER : architecte mandataire
DLAA.Archi : architecte du patrimoine : architectes associés
BRUNO MOREL : architecte et ingénieur du patrimoine
DPI-Structure : Ing. strucuture
ATEKENERGIE : thermique, fluides et économie
HORS-CHAMPS : paysagiste
Création d’une salle de spectacle de 215 places, d’une école de musique, de salles de répétition pour le théâtre et de locaux associatif. Le chantier est situé dans un domaine comprenant une maison de plaisance couplée avec un domaine agricole, des dépendances et divers pavillons. Cette « maison des champs » bâtie en plusieurs phases à partir de la seconde moitié du XVII ème siècle, par le banquier lyonnais, Melchior Philibert, est protégé au titre des Monuments Historiques. La première phase de travaux concerne l’ancienne habitation du fermier (transformée en école de musique) et la zone de l’ancienne grange, où l’on construit une salle de spectacle en ossature bois. Ce projet culturel phare pour la Mairie de Charly, allie l’efficacité énergétique avec une mise en valeur de ce site remarquable.
Création d’une salle de spectacle de 215 places, d’une école de musique, de salles de répétition pour le théâtre et de locaux associatifs.
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Le chantier est situé dans un domaine comprenant une maison de plaisance couplée avec un domaine agricole, des dépendances et divers pavillons. Cette « maison des champs » bâtie en plusieurs phases à partir de la seconde moitié du XVII ème siècle, par le banquier lyonnais, Melchior Philibert, est protégé au titre des Monuments Historiques. La première phase de travaux concerne l’ancienne habitation du fermier (transformée en école de musique) et la zone de l’ancienne grange, où l’on construit une salle de spectacle en ossature bois. Ce projet culturel phare pour la Mairie de Charly, allie l’efficacité énergétique avec une mise en valeur de ce site remarquable.
Maïa Immobilier
Antiquaille Lyon (Rhône)
Réhabilitation de l’ancien couvent des Visitandines en 21 logements haut de gamme, Label BBC rénovation visé
Maîtrise d’ouvrage : Maïa Immobilier.
Protection patrimoniale : Inscrit au titre des Monuments historiques.
Budget initial : 4 200 000 € HT.
Budget final : 4 358 000 € HT.
SHAB : 2850 m².
Travaux: Restructuration lourde : toiture, plancher, menuiseries, isolation, cloisonnements
neufs, chaufferie centrale gaz avec groupe froid, électricité avec domotique, deux extensions
contemporaines
Consommation existant: 300 KWep/m²/an
Consommation visée: 96 KWep/m²/an, label BBC rénovation visé
Avancement : livré le 27 mars 2015.
Équipe de maîtrise d’œuvre:
DLAA.Archi : architecte du patrimoine : mandataire
TECO : BET structure
SETAM ingénierie : BET Fluide
VOXOA : BET économie
CABINET ROLAND STARACE : BET acoustique
BET KATENE : AMO HQE
ANAHOME IMMOBILIER : AMO.
Les objectifs :
Créer un nombre optimum d’appartements en adéquation avec le marché de l’immobilier haut de gamme à Lyon, en adéquation avec la conservation et la mise en valeur du site de l’Antiquaille comme patrimoine architectural et urbain.
Développer une vraie démarche écologique dans la conception pour obtenir au minimum un label BBC-Rénovation.
Être attentif aux valeurs de mémoire, historiques, architecturales, urbaines, sociales et paysagères.
Inscrire le projet dans une continuité avec les édifices existants et les bâtiments encore à construire.
Travailler sur le site de l’Antiquaille, l’un des sites majeurs de Lyon, avec des vues d’une grande beauté sur la ville.
Les objectifs :
Créer un nombre optimum d’appartements en adéquation avec le marché de
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l’immobilier haut de gamme à Lyon, en adéquation avec la conservation et la mise en valeur du site de l’Antiquaille comme patrimoine architectural et urbain.
Développer une vraie démarche écologique dans la conception pour obtenir au minimum un label BBC-Rénovation.
Être attentif aux valeurs de mémoire, historiques, architecturales, urbaines, sociales et paysagères.
Inscrire le projet dans une continuité avec les édifices existants et les bâtiments encore à construire.
Travailler sur le site de l’Antiquaille, l’un des sites majeurs de Lyon, avec des vues d’une grande beauté sur la ville.
SCIC Habitat Rhône Alpes
25 Rue Royale Lyon (Rhône)
Restauration et mise en valeur des façades d’un théâtre et de la cour d’un immeuble de 42 logements
Maîtrise d’ouvrage : SCIC Habitat Rhône Alpes.
Protection patrimoniale : Inscrit au titre des Monuments historiques.
Mission : M.O.P. de base + Relevé + DIAG. + D.Q.E. + O.P.C.
Budget travaux : 500 000 € HT
Projet subventionné par la ville de Lyon (VPA + cour traboule) : 130 000 €
Livraison : janvier 2009
Équipe de maîtrise d’œuvre:
DLAA.Archi : architecte du patrimoine : mandataire
Jermer : économiste
Florence Cremer : Analyse conservation peintures murales
Alpes Contrôle : Bureau de contrôle
ATMOEX : SPS.
Cet immeuble, inscrit sur la liste supplémentaire des monuments historiques et conçu par l’architecte Léonard Roux vers 1765, s’organise autour d’une cour, avec de hautes façades au décor monumental inspiré de Palladio. Le projet concerne la restauration des façades, des toitures, la cour, les allées, la traboule. Si les façades XVIIIe et leurs maçonneries sont dans l’ensemble bien conservées, il n’en est pas de même pour la cour intérieure qui a subi les outrages de temps et sur laquelle donnent les façades techniques sans qualités d’un théâtre implanté au rez-de-chaussée de l’immeuble. Dès lors, le projet de cette dernière revêt une importance singulière. Les couleurs, le travail sur le pavement, les nouveaux châssis du rez-de-chaussée et l’éclairage vont permettre de valoriser ce théâtre dont le remaniement et la mise en architecture de la façade technique va permettre à la fois de rétablir une unité architecturale perdue et de situer l’édifice dans notre époque. Cette réécriture de la façade du soubassement de la cour va également, par le jeu des matières et des contrastes, révéler les valeurs de cette architecture classique de la deuxième moitié du XVIIIe siècle.
Cet immeuble, inscrit sur la liste supplémentaire des monuments historiques et conçu par
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l’architecte Léonard Roux vers 1765, s’organise autour d’une cour, avec de hautes façades au décor monumental inspiré de Palladio. Le projet concerne la restauration des façades, des toitures, la cour, les allées, la traboule. Si les façades XVIIIe et leurs maçonneries sont dans l’ensemble bien conservées, il n’en est pas de même pour la cour intérieure qui a subi les outrages de temps et sur laquelle donnent les façades techniques sans qualités d’un théâtre implanté au rez-de-chaussée de l’immeuble. Dès lors, le projet de cette dernière revêt une importance singulière. Les couleurs, le travail sur le pavement, les nouveaux châssis du rez-de-chaussée et l’éclairage vont permettre de valoriser ce théâtre dont le remaniement et la mise en architecture de la façade technique va permettre à la fois de rétablir une unité architecturale perdue et de situer l’édifice dans notre époque. Cette réécriture de la façade du soubassement de la cour va également, par le jeu des matières et des contrastes, révéler les valeurs de cette architecture classique de la deuxième moitié du XVIIIe siècle.
Grand Lyon Habitat
12 cours Lafayette Lyon (Rhône)
Réhabilitation label BBC d’un immeuble de 11 logements
Lauréat du programme PREBAT 2010.
Immeuble vide durant les travaux.
Maîtrise d’ouvrage : Grand Lyon Habitat.
Mission : base + OPC.
Budget travaux : 711 500 € HT.
SHON travaux : 925 m².
SHAB travaux : 650 m².
Conso 5 usages : 314 kWhep/m²/an (initial) et 72 kWhep/m²/an (projet).
Conso 3 usages (chauf/ECS/clim) : avant : E après : B.
Avancement : livré en février 2013.
Équipe de maîtrise d’œuvre :
DLAA.Archi : architecte du patrimoine
ATEKENERGIE : BET fluides et économie
CARAYOL: BET structure
Cette opération de rénovation BBC d’un immeuble illustre une double ambition : réduire les consommations énergétiques du bâtiment de manière très conséquente (et par là même réduire les pollutions atmosphériques) et valoriser un patrimoine historique en centre urbain. Les performances doivent être compatibles avec le label BBC Effinergie Réhabilitation tout en conservant les qualités patrimoniales du bâtiment. L’immeuble sera isolé par l’intérieur afin de conserver l’aspect de la façade. Pour les aménagements intérieurs des pièces à caractère « bourgeois » donnant sur le Cours Lafayette, des dispositions seront mises en oeuvre pour préserver les lambris, moulures, cheminées… De nouvelles doubles fenêtres ayant des performances énergétiques similaires aux menuiseries en triple vitrage, seront mises en place pour réduire les nuisances sonores dans les appartements et certaines menuiseries anciennes seront conservées avec l’ajout d’une menuiserie double vitrage en applique intérieure. Des panneaux solaires thermiques seront posés sur la petite toiture orientée plein sud et permettra de produire une partie de l’eau chaude sanitaire des logements. Une création contemporaine, des boites de toiture, parachève le couronnement de l’immeuble sur sa façade.
Cette opération de rénovation BBC d’un immeuble illustre une double ambition : réduire les
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consommations énergétiques du bâtiment de manière très conséquente (et par là même réduire les pollutions atmosphériques) et valoriser un patrimoine historique en centre urbain. Les performances doivent être compatibles avec le label BBC Effinergie Réhabilitation tout en conservant les qualités patrimoniales du bâtiment. L’immeuble sera isolé par l’intérieur afin de conserver l’aspect de la façade. Pour les aménagements intérieurs des pièces à caractère « bourgeois » donnant sur le Cours Lafayette, des dispositions seront mises en oeuvre pour préserver les lambris, moulures, cheminées… De nouvelles doubles fenêtres ayant des performances énergétiques similaires aux menuiseries en triple vitrage, seront mises en place pour réduire les nuisances sonores dans les appartements et certaines menuiseries anciennes seront conservées avec l’ajout d’une menuiserie double vitrage en applique intérieure. Des panneaux solaires thermiques seront posés sur la petite toiture orientée plein sud et permettra de produire une partie de l’eau chaude sanitaire des logements. Une création contemporaine, des boites de toiture, parachève le couronnement de l’immeuble sur sa façade.
Urbania Lyon pour la copropriété
12 Rue Saint-Jean Lyon (Rhône)
Restructuration d’une cour et traboule
Maîtrise d’ouvrage : copropriété représentée par Urbania Lyon.
Protection patrimoniale : Inscrit dans le secteur sauvegardé du « Vieux Lyon » et soumis au plan de protection du PSMV.
Mission : M.O.P. de base + DIAG + D.Q.E. + O.P.C.
Budget travaux : 494 000 € HT.
Projet subventionné par l’ANAH (Agence National de l’Amélioration de l’Habitat) et par la ville de Lyon (cour traboule).
Surface : 100 m² (cour et traboule).
Avancement : livré en 2011
Équipe de maîtrise d’œuvre:
DLAA.Archi : architecte du patrimoine
ATEKENERGIE : BET fluides
CARAYOL : BET structure
Restructuration et remise aux normes de tous les équipements techniques du bâtiment, isolation intérieure des murs par 20 cm de ouate de cellulose, traitement des façades par nouvel enduit, remplacement des menuiseries extérieures par double fenêtres (bruit et thermique).
L’immeuble situé au 12 rue Saint Jean au coeur du « Vieux-Lyon » est une construction médiévale remaniée. Sont conservées quelques beaux restes du XVème siècle avec un ensemble très repris aux XIXème et XXème siècles. Le projet a été précédé d’une étude approfondie du bâtiment, relevé, analyse, sondages stratigraphiques et statiques…
La façade Nord en pans de bois avait été ajoutée au XIXème siècle de façon inesthétique. Cette dernière était posée sur une voûte d’arêtes de plan oblong. Par manque d’entretien, remaniements successifs, problèmes d’humidité et de pollution, l’ensemble de cette cour était dans un état de dégradation avancé avec des questions de stabilité importantes. Les travaux réalisés concernent la reprise en sous-oeuvre de l’escalier à vis en pierre dont les seize premières marches étaient claquées au niveau du noyau, la coursive nord en pans de bois a été entièrement démontée (présence de mérule), assainie et remplacée par une nouvelle façade en verre coloré.
Le sol de la cour a été rétabli à son niveau d’origine et restauré en Cocciopesto et dalles de pierre de Villebois. Les éléments parasites jugés incompatibles ont été éliminés afin de rétablir le volume des baies d’origine (en RDC). Les meneaux et traverses rétablis ont été réalisés en pierre de taille. La couleur des nouveaux enduits privilégie un maximum de luminosité. La cour actuellement très sombre est mise en valeur par un projet d’éclairage spécifique et innovant basé sur la lumière diffuse.
Restructuration et remise aux normes de tous les équipements techniques du bâtiment,
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isolation intérieure des murs par 20 cm de ouate de cellulose, traitement des façades par nouvel enduit, remplacement des menuiseries extérieures par double fenêtres (bruit et thermique).
L’immeuble situé au 12 rue Saint Jean au coeur du « Vieux-Lyon » est une construction médiévale remaniée. Sont conservées quelques beaux restes du XVème siècle avec un ensemble très repris aux XIXème et XXème siècles. Le projet a été précédé d’une étude approfondie du bâtiment, relevé, analyse, sondages stratigraphiques et statiques…
La façade Nord en pans de bois avait été ajoutée au XIXème siècle de façon inesthétique. Cette dernière était posée sur une voûte d’arêtes de plan oblong. Par manque d’entretien, remaniements successifs, problèmes d’humidité et de pollution, l’ensemble de cette cour était dans un état de dégradation avancé avec des questions de stabilité importantes. Les travaux réalisés concernent la reprise en sous-oeuvre de l’escalier à vis en pierre dont les seize premières marches étaient claquées au niveau du noyau, la coursive nord en pans de bois a été entièrement démontée (présence de mérule), assainie et remplacée par une nouvelle façade en verre coloré.
Le sol de la cour a été rétabli à son niveau d’origine et restauré en Cocciopesto et dalles de pierre de Villebois. Les éléments parasites jugés incompatibles ont été éliminés afin de rétablir le volume des baies d’origine (en RDC). Les meneaux et traverses rétablis ont été réalisés en pierre de taille. La couleur des nouveaux enduits privilégie un maximum de luminosité. La cour actuellement très sombre est mise en valeur par un projet d’éclairage spécifique et innovant basé sur la lumière diffuse.
Conseil Général de l’Isère
Château Vizille (Isère)
diagnostic et restauration des charpentes et des éléments de couverture
Maîtrise d’ouvrage : Conseil Général de l’Isère.
Protection patrimoniale : classé au titre des Monuments historiques.
Mission : de base.
Budget travaux : 2 240 000 € HT.
Avancement : livraison (1ere phase) en mai 2013.
Équipe de maîtrise d’œuvre :
DLAA.Archi : architecte du patrimoine, mandataire
Bruno MOREL : ingénieur ENTPE, architecte du patrimoine
FRIZOT CONCEPT : BET charpentes / couvertures
Pour cette intervention sur un site historique majeur en Isère, le château de Lesdiguières à Vizille, classé monument historique sur la liste de 1862, la mission de l’équipe de maîtrise d’œuvre était le diagnostic et la restauration de charpentes dites « à grande fermes portant sur cours de pannes » et des éléments de couverture. Une attention et un soin particulier sont apportés aux éléments de zinguerie et aux tuiles employées. Ces dernières proviennent du bassin d’Angers et sont posées au clou. Les anciens épis de faîtages inadaptés sont remplacés par de nouveaux au dessin plus respectueux de l’existant.
Pour cette intervention sur un site historique majeur en Isère, le château de Lesdiguières à Vizille,
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classé monument historique sur la liste de 1862, la mission de l’équipe de maîtrise d’œuvre était le diagnostic et la restauration de charpentes dites « à grande fermes portant sur cours de pannes » et des éléments de couverture. Une attention et un soin particulier sont apportés aux éléments de zinguerie et aux tuiles employées. Ces dernières proviennent du bassin d’Angers et sont posées au clou. Les anciens épis de faîtages inadaptés sont remplacés par de nouveaux au dessin plus respectueux de l’existant.
SCIC Habitat Rhône Alpes
3 rue Juiverie Lyon (Rhône)
Restauration de la façade et de la toiture
Maîtrise d’ouvrage : SCIC Habitat Rhône Alpes.
Mission : M.O.P. mission complète.
Budget : 100.000 € HT (travaux).
Avancement : livraison octobre 2010
Équipe de maîtrise d’œuvre :
DLAA.Archi : architecte du patrimoine.
L’immeuble est situé au coeur du « secteur sauvegardé », en face du 8 rue Juiverie qui abrite la célèbre galerie de Philibert Delorme (hôtel Bullioud). Il s’insère dans la trame des parcelles médiévales, coincé dans cette zone de la ville à l’urbanisme très dense. Notre mission portait ici sur la restauration de la façade et de la toiture. En effet, cette façade était très dégradée, voire outragée par le temps. La restauration prend en compte le rétablissement des meneaux et traverses en pierre qui permet de retrouver une composition harmonique de la façade. D’un point de vue écologique, nous avons pu isoler, outre la toiture, également la façade par l’intérieur avec un système performant et respectueux du bâti ancien (blocs de « thermo-pierre » combinés avec des enduits isolants « chaux / pouzzolane », fenêtres performantes). La consolidation des arcs du RDC, le traitement des deux travées sur rue avec des châssis en bois local (mélèze) et des habillages et claustra de laiton patiné. Cette intervention de restauration critique et créative est en harmonie chromatique avec le milieu urbain. Le laiton, comme la pierre, est un matériau noble, il est très résistant aux intempéries et prend une « patine noble ». Il est gravé avec un hommage au grand architecte de la Renaissance, Philibert Delorme.
L’immeuble est situé au coeur du « secteur sauvegardé », en face du 8 rue Juiverie qui abrite la célèbre
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galerie de Philibert Delorme (hôtel Bullioud). Il s’insère dans la trame des parcelles médiévales, coincé dans cette zone de la ville à l’urbanisme très dense. Notre mission portait ici sur la restauration de la façade et de la toiture. En effet, cette façade était très dégradée, voire outragée par le temps. La restauration prend en compte le rétablissement des meneaux et traverses en pierre qui permet de retrouver une composition harmonique de la façade. D’un point de vue écologique, nous avons pu isoler, outre la toiture, également la façade par l’intérieur avec un système performant et respectueux du bâti ancien (blocs de « thermo-pierre » combinés avec des enduits isolants « chaux / pouzzolane », fenêtres performantes). La consolidation des arcs du RDC, le traitement des deux travées sur rue avec des châssis en bois local (mélèze) et des habillages et claustra de laiton patiné. Cette intervention de restauration critique et créative est en harmonie chromatique avec le milieu urbain. Le laiton, comme la pierre, est un matériau noble, il est très résistant aux intempéries et prend une « patine noble ». Il est gravé avec un hommage au grand architecte de la Renaissance, Philibert Delorme.
Syndic Simmoneau pour la copropriété
68 Rue de la République Lyon (Rhône)
Restauration et mise en valeur d’un immeuble
Maîtrise d’ouvrage : Les copropriétaires, representés par le Syndic SIMMONEAU.
Budget travaux + études : 1 104 000 € TTC honoraires compris.
Avancement : Chantier (DROC 01/09/2010).
Équipe de maîtrise d’œuvre :
DLAA.Archi : architecte du patrimoine
Art Graphique et Patrimoine : relevé
FLORENCE CREMER : sondage stratigraphique
Cabinet PLENETUDE : OPC et économie.
L’agence d’architecture DLAA Architectes est mandatée par la régie « Simonneau-Barrier » ainsi que les copropriétaires pour mettre en œuvre le chantier de restauration et de mise en valeur de cet immeuble situé au croisement de la rue de la République et de la place Bellecour. Le travail programmé pour cet immeuble n’est pas un « ravalement de façades » mais une véritable « restauration » comme cela se fait pour les monuments historiques classés. Les travaux programmés concernent la restauration des façades, des toitures et des parties communes. Il semble que l’état initial des façades était en pierre de taille apparente, recouverte par un léger badigeon de chaux. Le rez-de-chaussée et le premier étage sont en pierre de Villebois. Les lions en console de balcon, les pierres de balcon et le bandeau mouluré au 5e étage ont probablement été taillés dans un calcaire dur type pierre de Tournus ou de Cruas. Le reste de la façade est en pierre provenant des carrières de Saint-Paul-Trois-Châteaux (Drôme), calcaire plus tendre, dit aussi pierre de « Saint-Restitut ». Les parties sculptées ne sont pas des éléments rapportés mais font partie intégrante de l’appareillage de pierre. Ce parti décoratif correspond à une logique de matériaux dont la résistance est choisie selon son positionnement et sa fonction.
L’agence d’architecture est mandatée par la régie « Simonneau-Barrier » ainsi que les copropriétaires pour mettre
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en œuvre le chantier de restauration et de mise en valeur de cet immeuble situé au croisement de la rue de la République et de la place Bellecour. Le travail programmé pour cet immeuble n’est pas un « ravalement de façades » mais une véritable « restauration » comme cela se fait pour les monuments historiques classés. Les travaux programmés concernent la restauration des façades, des toitures et des parties communes. Il semble que l’état initial des façades était en pierre de taille apparente, recouverte par un léger badigeon de chaux. Le rez-de-chaussée et le premier étage sont en pierre de Villebois. Les lions en console de balcon, les pierres de balcon et le bandeau mouluré au 5e étage ont probablement été taillés dans un calcaire dur type pierre de Tournus ou de Cruas. Le reste de la façade est en pierre provenant des carrières de Saint-Paul-Trois-Châteaux (Drôme), calcaire plus tendre, dit aussi pierre de « Saint-Restitut ». Les parties sculptées ne sont pas des éléments rapportés mais font partie intégrante de l’appareillage de pierre. Ce parti décoratif correspond à une logique de matériaux dont la résistance est choisie selon son positionnement et sa fonction.
Conseil Général de l’Isère
Musée Champollion Vif (Isère)
Aménagement et mise en valeur de la maison et création d’un nouveau bâtiment
Maîtrise d’ouvrage : Conseil Général de l’Isère.
Protection patrimoniale : Inscrit au titre des Monuments historiques.
SHON créé : 354 m².
Budget : 1 850 000 € HT.
Avancement : concours.
Équipe de maîtrise d’œuvre :
DLAA.Archi : architecte du patrimoine
Le Conseil Général de l’Isère nous a confié ce projet afin de réaliser des travaux de restauration et de mise en valeur de la « Maison Champollion », dans le cadre de son utilisation comme musée autour de la vie de Jean-François Champollion et de sa famille. Il s’agira de placer le visiteur dans l’ambiance de la maison familiale au XIXe siècle grâce au lieu préservé mais aussi aux collections conservées par le descendants Champollion. Le musée Champollion est la propriété du Conseil Général de l’Isère depuis le 1er mars 2001. Cette demeure du XVIIème siècle est restée propriété de la famille Champollion avant de devenir « patrimoine public ». L’ensemble immobilier est inscrit à l’Inventaire des Monuments Historiques et une partie des collections est classée parmi les Monuments Historiques. L’ensemble est actuellement composé de trois bâtiments : la maison bourgeoise (bâtiment A), la maison simple (bâtiment B) et la magnanerie (bâtiment D). Ces derniers sont en relation avec une cour et un parc de deux hectares ouvert sur le paysage. Ce parc, orné de quelques arbres, constitue un véritable atout dans la ville de Vif. Il sera préservé et mis en valeur.
La maison bourgeoise (bât. A) sera restaurée en recherchant l’ambiance de l’époque des Champollion. Elle abritera le cœur du musée, le lieu de mémoire autour de la famille. Ici sera présenté la vie de la famille Champollion et l’objectif étant de conserver l’authenticité de la maison, son caractère. Le bâtiment simple (B), au Nord de la cour, sera adapté pour abriter le fonctionnement du musée : l’accueil, la billetterie, l’espace des scolaires, les bureaux. La magnanerie (C) sera conservée dans son état actuel, avec des interventions « homéopathique » visant à prolonger la vie du bâtiment sans lui enlever son caractère champêtre. Ce bâtiment témoignera du passé agricole et des activités d’élevage des vers à soie.
Un nouveau bâtiment de 313 m² environ (D), sera construit dans la cour des communs, aux normes actuelles des musées internationaux : des expositions s’y dérouleront dans les meilleures conditions. Le nouvel ensemble sera constitué de deux volumes articulés par des « pivots » œuvrant comme liaison entre l’ancien et le nouveau, entre l’extérieur et l’intérieur, entre la rue et la cour des communs, entre le parc et la cour … Le premier volume : «Jacques-Joseph» abritera l’exposition temporaire et le second «Jean-François» abritera l’exposition permanente. Ce bâtiment sera conçu dans une démarche écologique et environnementale : utilisation de matériaux écologiques (ossature bois, isolation en ouate de cellulose, toitures végétalisées), utilisations d’énergies renouvelables (chaudières à granulé de bois), et récupération de l’eau de pluie pour l’arrosage du jardin.
L’architecture des nouveaux bâtiments sera ontologiquement le résultat de notre expérience du lieu. Elle est une réponse à la question suivante : qu’est-ce que ce lieu dans son état actuel, avec son histoire, ses blessures, ses traces physiques, sa géographie, attend pour vivre aujourd’hui et demain ?
Le Conseil Général de l’Isère nous a confié ce projet afin de réaliser des travaux de restauration
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et de mise en valeur de la « Maison Champollion », dans le cadre de son utilisation comme musée autour de la vie de Jean-François Champollion et de sa famille. Il s’agira de placer le visiteur dans l’ambiance de la maison familiale au XIXe siècle grâce au lieu préservé mais aussi aux collections conservées par le descendants Champollion. Le musée Champollion est la propriété du Conseil Général de l’Isère depuis le 1er mars 2001. Cette demeure du XVIIème siècle est restée propriété de la famille Champollion avant de devenir « patrimoine public ». L’ensemble immobilier est inscrit à l’Inventaire des Monuments Historiques et une partie des collections est classée parmi les Monuments Historiques. L’ensemble est actuellement composé de trois bâtiments : la maison bourgeoise (bâtiment A), la maison simple (bâtiment B) et la magnanerie (bâtiment D). Ces derniers sont en relation avec une cour et un parc de deux hectares ouvert sur le paysage. Ce parc, orné de quelques arbres, constitue un véritable atout dans la ville de Vif. Il sera préservé et mis en valeur.
La maison bourgeoise (bât. A) sera restaurée en recherchant l’ambiance de l’époque des Champollion. Elle abritera le cœur du musée, le lieu de mémoire autour de la famille. Ici sera présenté la vie de la famille Champollion et l’objectif étant de conserver l’authenticité de la maison, son caractère. Le bâtiment simple (B), au Nord de la cour, sera adapté pour abriter le fonctionnement du musée : l’accueil, la billetterie, l’espace des scolaires, les bureaux. La magnanerie (C) sera conservée dans son état actuel, avec des interventions « homéopathique » visant à prolonger la vie du bâtiment sans lui enlever son caractère champêtre. Ce bâtiment témoignera du passé agricole et des activités d’élevage des vers à soie.
Un nouveau bâtiment de 313 m² environ (D), sera construit dans la cour des communs, aux normes actuelles des musées internationaux : des expositions s’y dérouleront dans les meilleures conditions. Le nouvel ensemble sera constitué de deux volumes articulés par des « pivots » œuvrant comme liaison entre l’ancien et le nouveau, entre l’extérieur et l’intérieur, entre la rue et la cour des communs, entre le parc et la cour … Le premier volume : «Jacques-Joseph» abritera l’exposition temporaire et le second «Jean-François» abritera l’exposition permanente. Ce bâtiment sera conçu dans une démarche écologique et environnementale : utilisation de matériaux écologiques (ossature bois, isolation en ouate de cellulose, toitures végétalisées), utilisations d’énergies renouvelables (chaudières à granulé de bois), et récupération de l’eau de pluie pour l’arrosage du jardin.
L’architecture des nouveaux bâtiments sera ontologiquement le résultat de notre expérience du lieu. Elle est une réponse à la question suivante : qu’est-ce que ce lieu dans son état actuel, avec son histoire, ses blessures, ses traces physiques, sa géographie, attend pour vivre aujourd’hui et demain ?